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Les marais et prairies humides
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Rôle et importance des marais et prairies humides comme habitats pour la faune sauvage (oiseau en particulier)
Sommaire
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Tendances d’évolution des habitats
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Peuplement avifaunistique de ces habitats
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Marais pâturé par des bovins avec au premier plan des Bernaches nonnettes (marais de Sougeal, Ile et Vilaine) (Photo : V. SCHRICKE ©) |
Les marais, les marécages et les tourbières sont des zones humides où la profondeur de l’eau est très faible et où la végétation aquatique occupe l’essentiel de la surface. Les eaux libres couvrent généralement moins de 10% des zones humides. Ce sont des lieux privilégiés pour l’alimentation des canards de surface et également pour la reproduction.
Les prairies humides sont composées d’une flore spécifique liée à une submersion hivernale temporaire due au recouvrement du sol par les crues, les eaux de ruissellement ou les précipitations. En fonction de l’importance des crues, les secteurs inondés peuvent avoir l’aspect d’un lac de faible profondeur (forte crue laissant pas ou peu de végétation hors de l’eau) ou d’un marécage (crue augmentant fortement l’humidité du sol mais laissant l’essentiel de la végétation émergée).
Les prairies inondables sont d’une grande importance pour l’avifaune aquatique, notamment pour l’alimentation des canards de surface , des oies et des limicoles en période de migrations et d’hivernage. Les sites fortement inondés accueillent de préférence des canards plongeurs. Par l’importance de leur superficie (environ 1 million d’hectares), les prairies humides représentent un enjeu majeur du maintien des zones humides en France.
2) Tendances d’évolution des habitats
Il est estimé qu’environ 10.000 hectares de zones humides disparaissent chaque année en France, soit par assèchement et mise en culture intensive, soit par abandon de leur mode d’exploitation traditionnelle (fauchage, pâturage). Cette perte est en partie compensée, sur le plan de la surface, par la création de 3000 hectares de zones artificielles (gravières, réservoirs, ballastières, etc..).
Quelques chiffres illustrent bien la forte régression des zones humides (en particulier les marais et les prairies humides) depuis 50 ans.
En Bretagne, 65% des zones humides littorales ont disparu dont les marais de la Vilaine (10.000 hectares) et les prairies des polders de la baie du Mont Saint-Michel, sites d’intérêt majeur après-guerre pour l’hivernage de l’Oie rieuse en France.
Dans l’estuaire de la Loire, le linéaire de rives est passé de 300 km à 30 km au détriment des vasières et des marais arrière-littoraux dont plus de 6000 hectares ont disparu depuis 1964. Dans le marais Poitevin, 52% des surfaces en prairies permanentes (28.700 hectares), pour la plupart humides, ont été mises en culture, c’est-à-dire 30% de l’ensemble du site. Enfin, la Camargue a perdu en l’espace de 42 ans (1942-1984) 40.000 hectares de milieux naturels dont 33.000 hectares de marais et étangs.
3) Peuplement avifaunistique de ces habitats
Les marais et prairies humides constituent un territoire d’accueil privilégié pour tout un cortège d’oiseaux d’eau en période de migrations, d’hivernage et de reproduction.
Migrations et hivernage
Des espèces d’oiseaux, caractéristiques des prairies pâturées (Oie cendrée, Oie rieuse, Canard siffleur) exploitent une partie de la végétation herbacée en automne, hiver et au printemps. Les plantes des prairies humides produisent d’importantes quantités de graines au cours de l’été. Ces graines, entraînées par les inondations hivernales, s’accumulent ensuite dans des dépressions restant en eau, constituant alors la nourriture de base de divers canards (Colverts, Pilet, Sarcelle d’hiver).
Le pâturage influe sur la quantité de lombrics par apport de matière organique ce qui fait des prairies humides le territoire d’élection des Bécassines, Vanneaux, Grives et Pluviers dorés.
L’accès à la nourriture est favorisé par une diminution de hauteur de la végétation et par la création de petites dépressions dues au piétinement. Le pâturage apporte aussi une nourriture complémentaire grâce aux insectes présents dans les bouses et les crottins.
Les Courlis corlieux, les Barges à queue noire et les Chevaliers combattants peuvent ainsi exploiter ce type d’habitat ouvert et sécurisant pendant leurs escales migratoires.
Reproduction
Les prairies humides représentent des sites de nidification favorables aux limicoles et à certains anatidés. Pâturées, elles sont l’habitat de prédilection du Chevalier gambette et du Vanneau huppé. Pâturées ou fauchées, elles sont occupées par la Bécassine des marais, la Barge à queue noire, le Courlis cendré, voire le Canard souchet et la Sarcelle d’été.
Un surpâturage ou un fauchage précoce constitue un frein au succès de la reproduction de ces espèces.
Le Vanneau huppé, principal limicole nicheur français, est en déclin en partie par suite de la disparition des prairies humides.
Enfin, le Râle des genêts est un hôte caractéristique des prairies humides des fonds de vallées. La fenaison représente une période critique en raison des risques liés à l’emploi du matériel agricole. Elle est heureusement souvent retardée dans les zones humides ce qui permet une meilleure réussite de la nidification.
4) Incidences des facteurs anthropiques
L’action de l’Homme sur les marais et les prairies humides se traduit par des impacts positifs et négatifs sur l’évolution de ces habitats et sur toute l’avifaune qui leur est associée. Selon les objectifs recherchés, les modes de gestion sont divers et variés : fauchage, pâturage, gestion hydraulique, aménagement et gestion cynégétique, mise en réserve, etc..
La création de mares artificielles pour la chasse à la hutte dans certains marais du domaine terrestre a permis de valoriser des zones humides à la place de zones laissées à l’abandon et/ou plus entretenues par l’agriculture, d’augmenter la surface en eau (plusieurs milliers d’hectares), et d’accroître les potentialités d’accueil pour les oiseaux d’eau, en particulier en période de reproduction, grâce aux aménagements annexes autour de la mare (fauchage, pâturage, etc..). Ainsi, sur le littoral picard, 80% des zones à vocation cynégétique accueillent des oiseaux d’eau nicheurs et 80% des anatidés se reproduisent dans ce type d’habitat. En contrepartie, ces aménagements cynégétiques se traduisent par une modification du régime hydraulique (alimentation des mares par pompage à partir de la nappe, des ruisseaux ou rivières annexes), par une augmentation la pression de chasse (en termes de dérangement et de prélèvements), entraînent une modification du paysage par mitage de l’espace et à terme une possibilité d’artificialisation et de banalisation du milieu.
Pelleteuse en train de faire un îlot dans un marais saumâtre. Le plan d’eau a bien sûr été préalablement asséché (Photo : B. TROLLIET ©) |
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Les gestionnaires de marais et prairies humides dans un but cynégétique ou de conservation utilisent de plus en plus le pâturage comme outil de gestion, et en particulier le pâturage extensif par des animaux rustiques (ex : vaches nantaises à la réserve ONCFS du Massereau, poneys New-Forest à la réserve ONCFS de St-Georges de Bohon, chevaux camarguais à la réserve ONCFS/FDC 41 de Malzoné).
Le pâturage, qui peut représenter une activité économique rentable sur certaines zones humides comme en Camargue par exemple, a des effets très bénéfiques sur l’habitat : ouverture du milieu, augmentation de la diversité floristique et des ressources alimentaires pour les oiseaux d’eau, accroissement de la capacité d’accueil pour l’avifaune.
Associé souvent au fauchage, ce mode de gestion augmente donc l’effet attractif du milieu sur les oiseaux d’eau et procure une qualité biologique supérieure aux zones abandonnées ou gérées de façon intensive.
Toutefois, la qualité biologique du milieu peut évoluer selon les espèces choisies (chevaux, bovins, ovins) et l’importance du chargement (nombre d’UGB/ha).
En dehors du pâturage, l’entretien et le contrôle de la végétation des marais (laîches, roseau) sont assurés par le fauchage. Les vastes zones d’eau libre créées par le fauchage et le faucardage des roseaux sont favorables au stationnement hivernal des anatidés, pour l’alimentation des canards plongeurs et de certains canards de surface comme le Souchet ; les zones à faible hauteur d’eau pourvues de végétation émergente ou flottante sont propices aux canards de surface et aux grands échassiers (hérons, aigrettes, ...) pour l’alimentation et aux guifettes, grèbes, mouettes rieuses pour la nidification.
Cependant, la diminution excessive de ces hélophytes se traduit par une diminution de la diversité végétale et par une régression des populations de plusieurs espèces d’oiseau inféodées à ces habitats : passereaux paludicoles, Héron pourpré, Blongios nain, Busard des roseaux, etc… De même, un fauchage au printemps constitue un frein au succés de la reproduction des anatidés (nids abandonnés ou fauchés).
Il convient si possible de maintenir une variété du milieu qui peut être obtenue par alternance des modes d’exploitation. C’est le cas observé dans certains marais de chasse où le fauchage exécuté de façon tournante dans certaines parcelles, associé à un passage au rotovator, est favorable à l’accueil des bécassines (création de platières).
La gestion du niveau de l’eau dans les marais et les prairies humides influence la valeur cynégétique et patrimoniale de ces milieux.
L’exemple de l’aménagement des marais doux de Camargue est à cet égard très significatif. Ils sont l’objet d’une exploitation cynégétique forte qui réduit significativement leur utilisation diurne par les canards et les foulques en hiver. En revanche, ils constituent l’essentiel des terrains d’alimentation nocturnes des canards pour deux raisons distinctes dont les effets sont cumulatifs : abondance des ressources alimentaires (herbiers aquatiques immergés et leur cortège de microfaune) et accessibilité de ces ressources grâce à des niveaux d’eau réglés en fonction des exigences comportementales des canards.
Enfin, dans les marais où s’exerce la chasse à la hutte , le maintien permanent d’un certain niveau d’eau peut engendrer dans certains cas un dysfonctionnement hydraulique de l’ensemble de la zone par assèchement des milieux périphériques en particulier.
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Prairies de la Baie du Mont St-Michel transformées en polders, et particulièrement en cultures à maïs (Photo : D. HULIN ©) |
Mesures de gestion favorables | Colvert |
Sarcelle d’hiver |
Oie cendrée |
Autres anatidés |
Limicoles |
Augmentation de la surface en eau | X | X | X | X | |
Gestion par un pâturage extensif adapté | X | X | X | X | X |
Contrôle de la végétation par fauchage annuel | X | X | X | X | |
Maintien d’un niveau d’eau sur les gagnages nocturnes par une gestion hydraulique adaptée | X | X | X | ||
Réglementation des activités humaines dans les espaces protégés | X | X | X | X | X |
Interdiction des munitions au plomb de chasse | X | X | X | X | X |
Réglementation des activités humaines sur les gagnages diurnes | X | X | |||
Création de sites alimentaires alternatifs pour prévenir d’éventuels dégâts aux cultures | X | ||||
Protection des haltes migratoires prénuptiales | X | X | X | ||
Création d’espaces protégés | X | X | X | X |
Mesures de gestion défavorables | Colvert |
Sarcelle d’hiver |
Oie cendrée |
Autres anatidés |
Limicoles |
Pollution des eaux | X | X | X | X | X |
Régression des marais et des prairies humides | X | X | X | X | X |
Lâchers d’oiseaux d’élevage à des fins cynégétiques | X | ||||
Intoxication par le plomb de chasse (saturnisme) | X | X | X | X | X |
Prélèvements excessifs | X | X | X | X | X |
Dérangement (activités de loisirs) en période de reproduction | X | X | X | X | X |
Dérangement sur les gagnages diurnes en période de migrations et d’hivernage | X | X | X | ||
Fauchage précoce de la végétation en période de reproduction | X | X | X | ||
Chargement à l’hectare trop élevé (pâturage) | X | X | X | X | |
Artificialisation et banalisation du milieu | X | X | X | X | X |
Modification du fonctionnement hydraulique | X | X | X | X | X |
Rédacteur : V. SCHRICKE
Mise à jour le 10/02/2011