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Depuis le 1er janvier, l’Agence française pour la biodiversité et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage sont regroupés au sein du nouvel Office français de la biodiversité.
ofb.gouv.fr
Le Chevalier aboyeur
Galerie
Le Chevalier aboyeur
(Tringa nebularia)
Critères de reconnaissance adulte/jeune
Caractères biologiques
Critères de reconnaissance adulte/jeune
Le Chevalier aboyeur est un limicole de taille moyenne, mais c’est le plus grand des six chevaliers du genre Tringa rencontrés régulièrement en Europe occidentale. Les deux sexes sont identiques et les juvéniles sont très semblables aux adultes en plumage internuptial. Seules leur face plus blanche et la teinte plus brunâtre des couvertures peuvent permettre de les distinguer in natura.
Confusions possibles
Confusion possible en vol et posé avec le Chevalier stagnatile (Tringa stagnatilis) de structure et de teinte très semblables mais qui se différencie du Chevalier aboyeur par sa taille inférieure, son aspect plus gracile , son bec fin et droit et par son cri d’une tonalité plus haute. En vol et à distance, il pourrait éventuellement être confondu avec le Chevalier arlequin (Tringa erythropus) en plumage internuptial ou juvénile, qui est de taille voisine et qui présente aussi une tache blanche au milieu du dos.
Régime alimentaire
En toutes saisons, le Chevalier aboyeur se nourrit d’une grande variété d’invertébrés aquatiques comprenant des insectes et leurs larves (coléoptères, hémiptères, diptères, tricoptères, lépidoptères, odonates), des crustacés (crabes, crevettes, gammares, balanes), des mollusques (planorbes, littorines, hydrobies) et des vers polychètes (néréides). Des vertébrés comme les batraciens (adultes et larves) et surtout les poissons sont localement des proies régulières.
Sur les sites de reproduction écossais, les insectes, et particulièrement les coléoptères (Chrysomelidae), constituent la plus grande part de son régime alimentaire.
Le Chevalier aboyeur chasse à vue, sur la vase et surtout dans l’eau peu profonde, en marchant d’un pas rapide ou même en courant le cou penché en avant, le bec grand ouvert pour capturer les proies les plus vives. Son activité est essentiellement diurne avec de longues phases de repos en milieu de journée. Bien que parfois accompagnée d’autres limicoles, c’est une espèce plutôt indépendante, observée seule ou en petits groupes n’excédant que rarement quelques dizaines d’individus.
Le Chevalier aboyeur est un migrateur à part entière dont les déplacements sont principalement nocturnes.
La migration postnuptiale débute fin juin-début juillet par le départ des adultes, culmine en août et septembre et décline jusqu’à fin octobre laissant encore quelques retardataires en novembre. La migration prénuptiale, plus concentrée dans le temps, est sensible dès fin mars-début avril. Elle atteint sa plus forte amplitude entre la mi-avril et la mi-mai, puis décline rapidement au cours de ce dernier mois.
Reproduction et survie
Le Chevalier aboyeur est une espèce monogame et territoriale, apte à se reproduire à l’âge de deux ans.
La ponte, généralement de 4 œufs, est déposée au sol entre fin avril et début juin dans une cuvette sommaire garnie de végétaux divers. L’incubation est assurée par les deux partenaires et l’éclosion intervient après 23 à 25 jours. Les poussins, nidifuges, sont aptes au vol au bout de 4 semaines et émancipés peu de temps après.
Les pontes détruites peuvent être remplacées mais chaque couple n’élève, au plus, qu’une nichée annuelle. Très peu d’informations sont disponibles concernant le succès de reproduction et le taux de survie chez cette espèce.
De la Scandinavie à la Russie, le Chevalier aboyeur est un nicheur de la taïga et de la toundra semi boisée. Il adopte des milieux relativement ouverts à végétation basse et à proximité de l’eau toujours nécessaire à son alimentation. Il s’agit généralement de tourbières au sein de boisements clairsemés de conifères et de bouleaux et parfois de zones morainiques à lichens plus sèches. Il y niche depuis le niveau de la mer jusqu’à 1200 m.
En Ecosse, il s’installe entre 200 et 550 m d’altitude, principalement sur les zones tourbeuses riches en mares et en petits lacs et sur les landes à Erica et à Calluna après brûlage. Lors de ses haltes migratoires et sur ses sites d’hivernage, le Chevalier aboyeur fréquente une grande variété de zones humides douces ou saumâtres : marais, salines, lagunes, bordures de lacs et d’étangs, prairies inondées, berges de cours d’eau, estuaires, mangroves, vasières littorales et rizières.
Espèce paléarctique, le Chevalier aboyeur habite tout le nord de l’Eurasie, de l’Ecosse à la Sibérie orientale, essentiellement entre 50° et 70° nord.
Les oiseaux de l’ ouest de l’Europe hivernent principalement sur le continent africain, des côtes d’Afrique du Nord jusqu’au Cap, et pour une petite partie dans les Iles Britanniques et sur les côtes atlantiques. Ceux du nord de l’Asie hivernent en Asie méridionale, du Golfe Persique au Japon ainsi qu’en Nouvelle-Guinée et en Australie.
Le Chevalier aboyeur ne niche pas en France. C’est un migrateur régulier à travers tout le pays et il peut donc être rencontré en halte migratoire partout où il trouve des milieux favorables, avec cependant une prédilection pour le littoral.
Chaque année, 150 à 300 individus hivernent en France principalement sur les côtes de Bretagne, de Poitou-Charentes et d’Aquitaine.
- Directive Oiseaux 79.409 : Annexe II –2
- Convention de Berne : Appendice III
- Convention de Bonn : Appendice II
Mesures réglementaires en France
Le Chevalier aboyeur n’est concerné par aucune mesure réglementaire particulière. L’espèce est chassable en France.
Etat des populations et menaces potentielles Etat des populations
La population ouest-européenne est considérée comme stable et estimée entre 66 000 et 95 000 couples dont 30 000 pour la Finlande, 20 000 pour la Suède, 15 000 à 30 000 pour la Norvège et 1 080 en Ecosse. Celle de la partie européenne de la Russie est estimée entre 30 000 et 75 000 couples.
Statut de conservation
European Threat Status : Statut de conservation favorable (provisoire).
Menaces
Actuellement, cette espèce est considérée comme non globalement menacée et l’impact de la chasse en France est probablement faible. L’analyse des tableaux de chasse réalisés lors de la saison 1998-1999 ne permet pas de dissocier le Chevalier aboyeur dans une classe de limicoles comprenant 11 espèces et dont le prélèvement global a été estimé à 115 250 individus (+/-9,6%). Compte tenu de la part sans aucun doute faible que représente l’effectif de Chevalier aboyeur par rapport à celui des 10 autres espèces, le prélèvement cynégétique le concernant est probablement de l’ordre de quelques centaines d’individus. L’impact de la chasse dans les autres pays européens n’est pas connu.
En raison à la fois de la grande diversité des milieux aquatiques fréquentés par le Chevalier aboyeur et de l’étendue de l’aire géographique dans laquelle il est susceptible d’être rencontré, il n’apparaît guère envisageable de proposer des mesures de gestion spécifiques. Le maintien des populations de cette espèce dans un état de conservation favorable est lié à la pérennisation des différents types de zones humides utilisées à chaque phase de son cycle annuel.
Delany S., Scott D., Dodman T. & Stroud D. (eds) (2009) – An Atlas of Wader Populations in Africa and Western Eurasia. Wetlands International, Wageningen, The Netherlands.
Girard O. (1992) – La migration des limicoles en France métropolitaine à partir d’une analyse bibliographique. Alauda 60 (1) : 13-33.
Hancock M., Gibbons D. & Thompson P.S. (1997) - The status of breeding Greenshank in the United Kingdom in 1995. Bird Study 44 : 290-302.
Mahéo R. (1991) – Chevalier aboyeur Tringa nebularia , in Yeatman-Berthelot D., Atlas des Oiseaux de France en hiver. Paris, S.O.F. : 23 8-239.
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Nethersole Thompson D. & Nethersole-Thompson M. - (1979) – Greenshanks. T. & A.D. Poyser. Berkhamsted.
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Thorup O. (2006) – Breeding waders in Europe 2000. International Wader Studies 14. International Wader Study Group, UK.
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Mise à jour le 28/03/2019